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Samedi 29 juin — 20h30

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Pièce de clavecin et cantates en concert 

Les Talens Lyriques

Jean-Philippe Rameau

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Judith Van Wanroij

Soprano

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Christophe Rousset

Direction

Les dix-neuf Pièces de clavecin en concert de Jean-Philippe Rameau se présentent en six suites ou concerts que soutient une unité tonale. Si le terme de «concert» renvoie, dans son acceptation du XVIIIe siècle, à une musique de chambre, cinq de ces pièces sont transcrites et peuvent être exécutées par le clavecin seul. Rameau opère un bouleversement original du genre des «pièces de clavecin avec accompagnement», genre très répandu en France depuis notamment les sonates de Mondonville parues en1734, qui sera repris par Luc Marchand ou Michel Corrette. Chacun des trois instruments se voit attribuer une véritable place de concertant. En témoigne le choix d’une mise en partition–rassemblement de toutes les voix sur une unique partition, comme nous l’entendons aujourd’hui–pour la première édition de 1741, à une époque où prévalait encore l’édition en parties séparées, cahiers dissociant les voix les unes des autres. Rameau s’en explique ainsi dans sa préface: «J’ai cru les devoir donner en partition, parce qu’il faut non seulement que les trois instruments se confondent entre eux, mais encore que les concertants s’entendent les uns les autres.» Cette œuvre, outre le fait d’être la seule incursion du maître de musique bourguignon dans le domaine de la musique de chambre, occupe incontestablement une place toute particulière dans sa production. Au moment  où il compose les Pièces de clavecin en concert, Rameau a alors écrit la totalité de ses pièces pour clavecin seul, motets et cantates et se dédie exclusivement aux compositions lyriques. Les six concerts sont naturellement tout emprunts d’un dessein dramatique; certains seront d’ailleurs orchestrés pour figurer dans les opéras successifs de Rameau.

 

Orphée constitue à lui-seul une sorte de mini-opéra pour la voix de dessus, la plus aigüe des tessitures en musique française. Rameau offre plusieurs opus au genre de la Cantate française, alors fleurissant dans les années 1710-1720. Le sujet se concentre sur la longue remontée d’Orphée, accompagnée de son Eurydice qu’il est allé chercher au fond des Enfers. Mais il se retourne pour la regarder, malgré l’interdiction formelle... Dans cette forme vocale concise, Rameau invite au salon tous les artifices de l’opéra

 

 

Photos : Nathanael Mergui - Edoland

Collatéraux : 20 €  Zone B : 45 €  Zone A : 50 €

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